«La Suisse comme terrain d’expérimentation»

Les deux initiatives agricoles extrêmes font également parler d'elles à l’étranger. Ainsi, Samuel Guggisberg a accordé une longue interview au célèbre blogueur agricole allemand, Willi Kremer-Schillings. Retrouvez-la sur bauerwilli.com.

par Redaktion

Outre la baisse de l’offre régionale et la hausse des prix, l’interview publiée sur www.bauerwilli.com met en lumière de nombreuses autres conséquences des initiatives, qui font trembler les experts. Samuel Guggisberg y mentionne notamment les problèmes de sécurité alimentaire, les effets négatifs sur l’environnement, une possible augmentation massive du budget consacré à l'agriculture, des conséquences catastrophiques pour les industries de la restauration et du tourisme, et l’intensification possible de l’agriculture. En somme, les répercussions des deux initiatives sont telles que l’on peut parler d’une expérience à l’issue très incertaine.

L’interview a déjà été reprise par d’autres portails en ligne. À l’étonnement suscité par des initiatives aussi extrêmes s’ajoute la crainte que la Suisse ne devienne une sorte de modèle pour l’Europe.

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L’émission «Kassensturz» lance de fausses déclarations

Le reportage de «Kassensturz» consacré à l’initiative sur l’eau potable dépasse clairement les limites du journalisme sérieux. Le texte de l’initiative y est déformé de manière scandaleuse, dans le seul but de mieux correspondre au format de l’émission.

par Redaktion

«Kassensturz» a consacré un reportage détaillé à l’initiative sur l’eau potable. Comme on pouvait s’y attendre, ce reportage n’est pas vraiment neutre. Il se base sur le point de vue de quelques agriculteurs bio et défend sans réserve l’initiative. Et tout cela bien sûr, à une heure de grande écoute et pendant plus d’un quart d’heure. L’accroche était un prétendu soulèvement des agriculteurs bio contre la direction de Bio Suisse, qui est contre l’initiative. Le pire, c’est que l’équipe de journalistes d’Ueli Schmezer n’a pas hésité à déformer le texte de l’initiative.

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«Adieu les chips suisses au paprika»

Le Conseil fédéral part du principe que l’initiative sur l’interdiction des pesticides empêcherait l’importation de certaines épices. Par exemple, les célèbres chips au paprika ne pourraient plus être produites en Suisse.

par Redaktion

Sur le marché mondial, il est tout simplement impossible ou quasi impossible de trouver du paprika qui soit produit et stocké sans l’utilisation de pesticides. Ce message relayé dans divers médias suisses a suscité de nombreuses discussions. L’article paru dans «20minutes» est représentatif des nombreux reportages médiatiques. Il a été commenté en ligne plus de 1000 fois en 24 heures. Autant dire que le sujet est brûlant. Lorsqu’il est question de produits aussi appréciés que les chips au paprika, les Suisses et Suissesses ne supportent pas la plaisanterie. L’exemple montre de manière frappante les conséquences que pourrait avoir l’initiative sur l’interdiction des pesticides dans nos vies.

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«L’agriculture à la Heidi manque tout simplement de solidarité»

Andreas Aebi parle sans langue de bois des contradictions de la politique agricole, des deux initiatives agricoles extrêmes et de la manière dont l’agriculture suisse fonctionne déjà aujourd’hui de manière biologique.

par Redaktion

Sur le site web du «Nebelspalter», Reto Brennwald interviewe Andreas Aebi, président en exercice du Conseil national. Alors que Brennwald aborde directement les questions délicates de la politique agricole, Andreas Aebi, agriculteur et ornithologue, mais également voyagiste et commissaire-priseur, lui répond tout aussi ouvertement et honnêtement. Une interview qui mérite d’être regardée et qui, une fois de plus, dénonce sans relâche les malentendus et les idées reçues sur l’agriculture suisse et en particulier les deux initiatives agricoles.

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Initiatives agricoles: Le Conseil fédéral recommande 2x le non

Trois mois à peine avant la votation sur les deux initiatives agricoles extrêmes, le Conseil fédéral lance la campagne de votation. Il recommande aux électeurs de rejeter les deux initiatives.

par Redaktion

Lors d’une conférence de presse, le conseiller fédéral Guy Parmelin a mis en garde les électeurs de manière très claire contre les conséquences des deux initiatives agricoles extrêmes. Le Conseil fédéral est favorable à une eau potable de qualité et à un impact environnemental aussi faible que possible. Toutefois, il admet qu’il n’est pas possible de se passer totalement des pesticides. Les deux initiatives auraient de lourdes conséquences et ne sont donc pas adaptées aux objectifs poursuivis. Les conséquences négatives seraient trop graves. Ces deux initiatives affaibliraient la sécurité alimentaire et la production de denrées alimentaires en Suisse, mettraient en péril des emplois et délocaliseraient la pollution environnementale.

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L’agriculture en crise

L’agriculture suisse ne va pas bien. Et les raisons sont nombreuses. Dans un article, le magazine en ligne «Watson» montre, en quelques points, la vision légèrement différente du quotidien des agriculteurs.

par Redaktion

L’image de «Heidi» que beaucoup associent encore à l’agriculture suisse ne correspond plus vraiment à la réalité. Cela fait plusieurs années que, chaque jour, trois familles d’agriculteurs abandonnent leur exploitation. Face au nombre d’heures de travail excessivement élevé pour des revenus moyens plutôt faibles, de nombreux agriculteurs sont désespérés. Ce ne sont là que quelques constatations dont on ne parle pratiquement jamais dans l’opinion publique.

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Un lobby agricole bien camouflé

Dans l’esprit de la plupart des gens, le «lobby agricole» comprend les représentants de l’Union des paysans, de Fenaco et de l’agrochimie. Or, il existe une machine de combat parfaitement camouflée et bien huilée qui influence la politique agricole.

par Redaktion

Dans l’éditorial de «die grüne», le rédacteur en chef Jürg Vollmer souligne que les associations de défense de l’environnement telles que WWF, Pro Natura, Greenpeace et cie influencent la politique agricole locale à coups de millions de francs. Elles tentent également, avec leurs campagnes négatives, de creuser un fossé entre, d’une part, les agriculteurs et, d’autre part, leurs associations et leurs partenaires des secteurs en amont et en aval. Tout cela dans le seul but d’empêcher une politique agricole sensée.

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L’interdiction des pesticides ne fait qu’aggraver l’impact environnemental

C’est le journal «Schweizer Bauer» qui souligne le paradoxe des deux initiatives. Alors que l’argument écologique séduit les électeurs, les deux initiatives auront exactement l’effet inverse: elles augmenteront l’impact environnemental.

par Redaktion

Si les deux initiatives agricoles sont acceptées, cela nuira à l’environnement. C’est ce qui ressort de plusieurs études. Les initiatives entraîneront une baisse de la production régionale en Suisse et donc une augmentation des importations. Cela aura un impact négatif sur le bilan carbone du panier de la ménagère.

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Réponse aux initiatives agricoles extrêmes

Communiqué de presse: initiative parlementaire «Réduire le risque de l’utilisation de pesticides»

par Redaktion

Lors de la session de printemps, après des discussions approfondies, le Parlement a adopté une initiative parlementaire qui, avec des objectifs et des délais concrets, permet de réduire les pertes de nutriments et les risques liés à l’utilisation des pesticides. La communauté d’intérêts BauernUnternehmen considère ce projet de loi concret et rapidement applicable comme une réponse aux deux initiatives agricoles extrêmes qui seront soumises au vote le 13 juin prochain. Toutefois, il est essentiel qu’il soit mis en œuvre avec pragmatisme et en réduisant la bureaucratie au strict minimum.

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Une espérance de vie plus longue grâce aux pesticides

Une déclaration surprenante à première vue mais qui prend tout son sens lorsqu’on y regarde de plus près: les produits phytosanitaires contribuent de manière significative à l’augmentation de l’espérance de vie.

par Redaktion

Dans le journal «Schweizer Bauer», Fritz Ruchti, agriculteur et député du Grand Conseil, souligne un effet peu discuté mais très important des produits phytosanitaires: aux quatre coins du monde, ils contribuent largement à l’augmentation de l’espérance de vie. Cela pourrait être encore plus important à l’avenir, compte tenu du réchauffement climatique.

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